Page:Sand - Rose et Blanche ou la comédienne et la religieuse, Tome III, 1831.djvu/116

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dire qu’en évitant sa présence, elle obéissait à des lois qu’elle ne comprenait pas, mais qu’elle l’aimerait toute sa vie ; qu’à cent lieues de lui, au fond d’un couvent, engagée par des vœux éternels (car elle trouvait dans cette feinte résolution une manière de faire comprendre sa fierté sans la dire), elle le placerait entre Dieu et son cœur pour le bénir à tous les instans.

Mais elle ne savait pas un mot d’orthographe, et craignit de faire une lettre de grisette ; elle avait joué ce rôle dans certaines pièces, et elle l’avait trouvé ridicule.

Alors elle pleura de découragement, de colère et de regrets.