Page:Sand - Rose et Blanche ou la comédienne et la religieuse, Tome III, 1831.djvu/146

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qu’elle se sentait supérieure à lui dans cet instant, Rose sut lui témoigner sa reconnaissance sans lui laisser soupçonner son amour. Trois jours avant elle eût aimé à le lui laisser deviner. Tout en se sacrifiant, elle eût été fière de lui montrer de quoi elle était capable. Maintenant elle craignait qu’il ne s’en doutât ; elle ne le jugeait plus digne de comprendre toute son âme. Elle parla de religion ; elle sut se rappeler quelques mots de l’argot théologique qu’elle entendait parler à mademoiselle Cazalès et à mademoiselle Lenoir. Elle dit que la grâce avait touché son cœur, et qu’elle vou-