Page:Sand - Rose et Blanche ou la comédienne et la religieuse, Tome III, 1831.djvu/165

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pit ; je la féliciterai en même temps d’avoir une personne aussi instruite que vous à son service. »

Ce dernier mot parut révolter l’humilité de la pieuse surveillante. « Je suis au service du Seigneur, dit-elle en jetant un de ses yeux horribles à M. de Ventadour, et vous, monsieur, vous êtes au service de l’esprit des ténèbres.

« — Oui, dit-il en s’adressant à sa sœur, je l’ai vu hier à l’Opéra ; il avait une tunique noir et or, et un diadême de paillon rouge. »

Rose trouvait cette scène ridicule et déplaisante. Elle s’applaudissait déjà de n’avoir pas de parens à