Page:Sand - Rose et Blanche ou la comédienne et la religieuse, Tome III, 1831.djvu/197

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ple et affectueuse. « C’est la seconde fois, lui dit-elle, que je suis chargée de conduire une jeune fille au couvent ; eh bien ! cela me fait autant de peine que si je les descendais dans le tombeau. » Rose sourit les larmes aux yeux ; et quand elle eut vu la lourde porte se refermer entre elle et tout ce qui lui restait d’Horace : « C’est fini, dit-elle, me voici seule au monde. »

Elle vit alors venir à elle, dans le cloître, une jeune personne dont la démarche et la physionomie avaient quelque chose de singulier. Sa figure longue et plate était d’une laideur remarquable ; son nez, recourbé et