Page:Sand - Rose et Blanche ou la comédienne et la religieuse, Tome III, 1831.djvu/25

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une larme roula sur la joue hâlée du vieillard. « Après tout, ce qu’elle a, ajouta-t-il en passant la manche de sa veste sur son visage, ce qu’elle a, c’est peu de chose. Cela ne l’empêche pas d’être bonne et aimable pour son vieux père. Mais, ça l’empêche de gagner sa vie, la pauvre chère âme ! et quand son vieux père n’y sera plus, qui prendra soin d’elle ?

« — Moi, » répondit Maurice, en pressant avec effusion la main calleuse du matelot dans la sienne.

Celui-ci s’approcha alors de sa fille et l’engagea doucement à se lever. Comme elle semblait n’y faire aucune attention, il la souleva dans