Page:Sand - Rose et Blanche ou la comédienne et la religieuse, Tome III, 1831.djvu/38

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sortait que pour demander à manger ou pour détacher du cou de la nourrice sa croix d’or, dont elle se parait avec une coquetterie naïve et stupide. Lorsque Maurice passait auprès d’elle, il souriait tristement de la voir s’imaginer qu’elle avait besoin de ce bijou pour être belle, et se pavaner avec une vanité toute féminine et une ignorance toute candide de ses charmes.

Dans les premiers jours, elle avait paru triste et inquiète. Elle cherchait sans cesse quelqu’un ou quelque chose ; c’était l’inquiétude du chien qui a perdu son maître ; mais cherchait-elle son père ou sa cha-