Page:Sand - Rose et Blanche ou la comédienne et la religieuse, Tome III, 1831.djvu/40

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

était le seul qu’elle ne craignît point, et de son côté il l’aimait comme on aime l’enfant de son portier.

Cependant les affaires qui le retenaient à Bordeaux étaient sur le point de se terminer ; il songea à fixer l’existence de la pauvre idiote. Il avait à Bordeaux une tante religieuse du Sacré-Cœur, une excellente et simple créature, qui aimerait Denise avec cette tendresse maternelle inhérente au cœur de la femme, et que toute nonne déverse sur son chat et sur ses serins. Il lui proposa sa protégée ; elle accepta avec joie. La pension fut réglée une fois pour toutes, et il fut décidé que