Page:Sand - Rose et Blanche ou la comédienne et la religieuse, Tome III, 1831.djvu/45

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plus riches qu’aucune femme qui existe peut-être ; mais il n’y a que dans la Grèce antique des poitrines comme celle-ci. C’est beau, mais c’est idéal, et cela ne vaut rien. C’est là le défaut de tous les bourgeois. Ils font de la peinture en poètes ; c’est léché, c’est adorable, mais c’est faux. »

Maurice n’osait prendre le titre d’artiste, mais il ne pouvait souffrir qu’on le traitât d’amateur. Il se disputa et finit par quereller G…, qui soutint son dire avec obstination.

« Je dis, répéta-t-il vingt fois, que cette poitrine est superbe, d’autant plus qu’elle est impossible. »