Page:Sand - Rose et Blanche ou la comédienne et la religieuse, Tome III, 1831.djvu/75

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ton âme, comme je possède celui de ta conduite.

« Tu fus vertueux, vertueux par principes, et ta jeunesse pouvait faire honte à la mienne. Autant ma vie était déjà dissipée, quand nous nous trouvâmes à Paris, autant la tienne était froide et retirée. Dans ce temps-là, je ne cherchais point à nier ta supériorité ; je la sentais, mais je n’en étais pas ébloui. Souviens-toi que je te disais d’être en garde contre ta vertu. Ma croyance était qu’on ne s’élève pas impunément au-dessus de ses semblables, et qu’on finit par payer par quelques travers du cœur la tension de