Page:Sand - Rose et Blanche ou la comédienne et la religieuse, Tome III, 1831.djvu/77

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d’être admiré comme tu le méritais. Mais à mesure que ta réputation croissait, à mesure que tes belles qualités, long-temps enfouies, prenaient leur développement, ta vanité grossit à ton insu et tu devins encore plus cher à toi-même qu’aux autres… conviens-en ?

« Alors vint ton crime. Le hasard le fit, le hasard est un monstre ! Mais moi, homme vulgaire, je ne puis te haïr pour un forfait que j’aurais commis à ta place, et peut-être sans remords ; je suis artiste et libertin, j’ai des passions ardentes et ne raisonne pas : j’obéis à mes penchans. Ils produisent des fautes