Page:Sand - Rose et Blanche ou la comédienne et la religieuse, Tome III, 1831.djvu/94

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Cette maison religieuse était alors une des plus en vogue à Paris pour l’éducation des demoiselles de qualité. Il était difficile d’y faire admettre une jeune personne sans présenter sa généalogie. Mais tout était possible au supérieur, et en cette occasion le prélat ne fut pas fâché de dire plusieurs fois très-haut, dans le salon de mademoiselle Cazalès, et même dans ceux de la ville de Nérac, que le couvent des Augustines était la résidence la plus enviée des âmes pieuses, mais qu’on n’y entrait pas sans de puissantes protections. Alors la province fit mille commentaires sur la jolie