Page:Sand - Rose et Blanche ou la comédienne et la religieuse, Tome IV, 1831.djvu/104

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ai-je répondu, ce ne sera jamais assez tôt. Eh bien, je mentais, car ce moment que j’ai tant désiré, cette solennité que j’attendais avec impatience, je ne la vois plus sans effroi, sans douleur… Au lieu de me réjouir, je pleure ; au lieu de m’en occuper, je ne songe qu’à cet homme, je ne puis prier, son nom se mêle dans toutes mes prières, son image funeste est toujours entre le ciel et moi. Oh ! c’est une épreuve bien cruelle que je souffre… ma vocation est ébranlée.

— Eh bien ! s’écria Rose avec véhémence, et cherchant à lui arracher son voile, ôte ceci, et ne le reprends jamais ! tu souffres, tu trembles, et