Page:Sand - Rose et Blanche ou la comédienne et la religieuse, Tome IV, 1831.djvu/133

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— Allez ! dit Rose en le poussant, allez faire le peintre partout ailleurs. Voilà bien votre amour ! un instant de bonheur pour vous, et le sacrifice de toute une vie de femme ! partez, vous me faites pitié.

— Vous êtes dure et impitoyable ; Horace vous a jugée dès le premier jour ; vous avez le cœur froid comme vos sens…

— Horace a dit cela ?

— Eh ! si vous aviez l’âme de Blanche, il eût mis sa fortune à vos pieds !

— Je saurai résister à ces reproches. Vous ne verrez pas Blanche, vous ne méritez pas un seul de ses regards, vous n’êtes pas digne d’une