Page:Sand - Rose et Blanche ou la comédienne et la religieuse, Tome IV, 1831.djvu/135

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chant d’une campanille, dont les piliers torses étaient entrelacés de pampres, je sonne la cloche et j’éveille tout le couvent… Ne me touchez pas, je tiens la corde et le moindre choc peut l’ébranler… partez, je ne la lâcherai qu’en vous voyant au haut du mur.

Laorens avait vu déjà, quoiqu’en de moindres occasions, de quelle opiniâtreté cette jeune fille était douée. Il lui fallut se résigner à escalader la muraille et à s’éloigner du couvent, tout en maudissant sa sévère amie ; mais, au bout de deux heures de promenade dans les rues de Paris, lorsque le lever du jour rendit l’air froid et son cerveau