Page:Sand - Rose et Blanche ou la comédienne et la religieuse, Tome IV, 1831.djvu/20

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avait trop d’empire sur elle-même, trop de prudence et de réserve, pour laisser voir un changement en elle, ou pour avouer qu’elle n’avait pas donné sa volonté toute entière en adoptant les lois du cloître. Mais vous, qui vous laissant entraîner comme moi au courant de la vie commune, n’avez jamais tremblé de vous sentir un mouvement généreux dans le cœur, ou une pensée vraie dans le cerveau, essayez de comprendre ce qu’il faut de constance et d’inflexibilité dans l’âme, pour vivre ainsi en soi-même toute une vie, depuis l’adolescence jusqu’à la mort ? pour se contenter d’une enceinte de murailles froides comme la