Page:Sand - Rose et Blanche ou la comédienne et la religieuse, Tome IV, 1831.djvu/29

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que personne ne se soucie de garder.

Mademoiselle Brasse, espèce d’artiste amphibie, moitié nonne, moitié chanteuse, qui donnait des leçons de plain-chant aux novices, et qui chantait le latin avec assez de dignité, dirigeait ordinairement les chœurs, Pradher tenait l’orgue, bien contre le gré de sœur Scholastique, qui prétendait que sa présence souillait le couvent, depuis son mariage avec une des plus jolies et des plus vertueuses actrices de Paris. Le Magnificat et quelques autres motets de circonstance devaient être chantés par mademoiselle Brasse et M. Canscalmon, gros abbé breton, dont les