Page:Sand - Rose et Blanche ou la comédienne et la religieuse, Tome IV, 1831.djvu/36

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reculer lâchement devant une tâche si importante, mais elle se sentait incapable de la bien remplir ; le chant sacré veut une étude toute particulière qu’elle n’avait point encore faite, elle savait à peine lire le latin, et il s’en fallait de beaucoup qu’elle fût déjà assez musicienne pour déchiffrer sans efforts et sans négliger son chant : interdite, tremblante, elle regardait le papier sans le voir, elle avait la tête en feu, les mains glacées, des tintemens dans les oreilles.

— Je ne pourrai jamais, pensa-t-elle, je me trouverai mal.

Cependant la force de sa volonté l’emporta, elle ne s’évanouit point,