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Page:Sand - Rose et Blanche ou la comédienne et la religieuse, Tome IV, 1831.djvu/52

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quel elle ne comprit rien. L’abbé de R*** avait commencé une très-jolie phrase, lorsque l’abbé de P*** dit à Rose d’un ton paternel et vrai : — Il n’est pas besoin d’être musicien pour vous admirer, mademoiselle ; vous chantez avec le cœur, et tous les cœurs vous comprennent. — L’aînée des demoiselles Plunket vint diminuer l’embarras de Rose en se plaçant auprès d’elle avec deux ou trois pensionnaires dont les parens étaient de l’autre côté de la grille. Le repas fut égayé par un bon missionnaire, frère de sœur Marthe, qui arrivait du pays des Natchez, et qui raconta plusieurs particularités de ses voyages avec beaucoup d’esprit et de