Page:Sand - Rose et Blanche ou la comédienne et la religieuse, Tome IV, 1831.djvu/7

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le cœur gâté par l’orgueil des préjugés, et Rose ne cherchait de leur part qu’un échange de politesse froide, se tenant toujours sur ses gardes pour n’en être ni repoussée, ni recherchée. La dignité d’une âme noble est un si bon conseiller, que la jeune fille se conduisit dans cette position délicate avec une prudence et un bon sens qui eussent fait honneur à une plus vieille expérience. Elle maintint toutes ces vanités insolentes à une certaine distance d’elle, et ne laissa rien percer des secrets de sa vie qui pût donner prise à la malignité. Entre cette classe de filles illustres et de provinciales bornées, il y avait bien la fleur de la Chaussée-