Aller au contenu

Page:Sand - Rose et Blanche ou la comédienne et la religieuse, Tome V, 1831.djvu/104

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

l’autre. Et quand il eut fini cette exhortation qu’il se persuadait être faite dans un sentiment d’amour et de générosité pour elle, elle se leva et le reconduisit jusqu’à la porte. C’est bien, lui dit-elle ; je vois que vous ne m’aimerez jamais, car vous ne me comprenez pas encore. Adieu, monsieur, vivez tranquille, et n’ayez pas de remords ; je ne vous aime pas. J’avais rêvé en vous un autre homme, dont l’idéalité était dans ma tête. Mais je m’étais trompée. Adieu, pour jamais…

Il voulut répondre ; elle avait refermé la porte sur lui. Le lendemain, elle eut le rhume de circonstance, pour le directeur du théâtre, et quitta