Page:Sand - Rose et Blanche ou la comédienne et la religieuse, Tome V, 1831.djvu/115

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chesse et de tout l’éclat de sa gloire. En contemplant les étoles de soie brodées d’or, les robes de satin dont les longs plis balayaient le parquet, les chasubles de velours cramoisi plaquées d’or et d’argent, les soutanes de moire violette, on se demandait avec amertume combien d’existences heureuses absorbaient tant de vanités puériles et de rivalités mondaines. Les nombreux amis de la communauté encombraient les tribunes, semblables aux amis dont l’auteur a peuplé le parterre pour applaudir sa pièce ; le fond de la chapelle était occupé par les religieuses en longs manteaux noirs ; les pensionnaires et les locataires se tenaient dans la