Page:Sand - Rose et Blanche ou la comédienne et la religieuse, Tome V, 1831.djvu/12

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Ce ne furent donc pas les charmes de cette vie dissipée qui empêchèrent Horace, pendant huit jours, d’aller embrasser sa bonne vieille tante, religieuse au sacré cœur de Jésus. Un sentiment de répugnance inouie, et que vous devinez sans doute, détournait ses pas chaque fois qu’ils se dirigeaient vers le faubourg où ce couvent est situé. Il ne faut pas croire pourtant que le remords pesât sur cette âme délicate avec autant d’intensité qu’aux jours où nous l’avons vu souffrir si cruellement. Trois années ne passent pas sur nos têtes, sans emporter quelqu’une de nos félicités ou quelqu’un de nos soucis. Ceux d’Horace s’étaient