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Page:Sand - Rose et Blanche ou la comédienne et la religieuse, Tome V, 1831.djvu/166

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par ce bon abbé qui lui avait inspiré tant de confiance et d’attachement. Elle se persuada tout ce dont il l’avait dissuadée avec tant de peine, savoir qu’elle était coupable et devait pleurer son crime involontaire. La malheureuse fille s’efforça d’avoir du repentir, et ne trouva dans son cœur innocent et faible, dans son imagination troublée, que des terreurs et des souffrances. On la sépara entièrement de sœur Adèle, dont les conseils eussent pu la fortifier ; on l’enferma dans sa chambre ; on la soumit à des pénitences, à des privations, à des affronts de tout genre ; enfin on lui rendit le couvent odieux et le mariage inévitable.