Page:Sand - Rose et Blanche ou la comédienne et la religieuse, Tome V, 1831.djvu/180

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

couvent plusieurs anciennes pensionnaires maintenant établies dans le monde. Mademoiselle de Vermandois, malgré son esprit, était seule restée vieille fille. Elle faisait les honneurs du salon de sa grand’mère avec beaucoup de grâce et passait pour une personne des plus recommandables. Elle accabla d’amitiés la triste Blanche, voulut assister à sa noce, présider à sa toilette, faire connaissance avec toute sa nouvelle famille, afin d’avoir un ample sujet de conversation dans le monde pendant huit jours, et de se faire écouter en fournissant des détails authentiques sur l’étrange et romanesque mariage qui occupait tout le faubourg Saint-Germain.