Page:Sand - Rose et Blanche ou la comédienne et la religieuse, Tome V, 1831.djvu/22

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der à son père, qui venait de mourir. Il ouvrit bien des cartons, feuilleta bien des papiers, et ne trouva nulle trace de Denise, depuis l’année 1825 : jusque-là sa pension avait été payée ; mais depuis lors, personne n’était venu réclamer de sa part. Ainsi, se dit Horace, lorsqu’il se trouva seul, ce n’était pas assez de l’avoir flétrie, je l’ai abandonnée. Elle est peut-être morte de misère, et moi, je suis riche, et je vis ! De quoi m’ont servi ces remords cuisans qui ont fané ma jeunesse ? Remords stériles ; vous n’avez pas produit une heure de force et de vertu ! Vous m’avez déchiré, sans me rendre meilleur, vous m’avez donné le dégoût