Page:Sand - Rose et Blanche ou la comédienne et la religieuse, Tome V, 1831.djvu/221

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la main pour écarter cette atroce souffrance, sa main retomba lourde et paralysée. Un froid mortel gravit de ses jarrets à ses épaules, elle fit un effort, un dernier effort pour se lever ; elle y réussit ; mais tout à coup elle tomba sur le parquet. Par un instinct machinal, elle chercha à se retenir au rideau de mousseline du lit. Le rideau se déchira et laissa dans sa main un lambeau qu’elle pressa convulsivement, comme s’il pouvait lui servir d’appui, quoiqu’elle fût déjà étendue par terre, livide et sans mouvement.