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Page:Sand - Rose et Blanche ou la comédienne et la religieuse, Tome V, 1831.djvu/226

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puis la consoler, nous pleurerons encore ensemble. Loin de moi toutes ces répugnances de l’amour-propre, tous ces aiguillons de la douleur ! jamais Blanche ne sera ma rivale. La pauvre enfant ! ne vois-je pas bien qu’on l’a contrainte, qu’on l’a traînée à ce mariage qui lui fait horreur ? Étrange mystère, sans doute ! Mais Blanche ne sait pas mentir ; jamais ses lèvres pures n’ont connu la trahison. Elle est malheureuse, puisqu’elle me le dit. Ah ! oui, j’irai la trouver ; et si l’on me chasse, je m’attacherai à elle : elle aura de la force quand il s’agira de moi ; si elle en manque, j’en aurai pour deux ; je dévorerai les affronts ; j’irai la voir