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Page:Sand - Rose et Blanche ou la comédienne et la religieuse, Tome V, 1831.djvu/262

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Il y eut un long silence entre les deux cavaliers, pendant lequel ils traversèrent une vaste lande qui commençait à se couvrir de jeunes plantations.

— De sorte, dit le vieillard en s’arrêtant au pied d’une vieille tour isolée et décrépite, qu’à votre dire, le meilleur roman serait le plus ennuyeux ? Singulière conclusion.

— Je ne dis pas cela, reprit le jeune homme, je dis seulement qu’il est difficile d’être vrai et d’être amusant ; est-ce que la vie vous a beaucoup amusé, monsieur ?

— C’est un méchant livre que je ne voudrais pas relire, répondit le vieillard, je vous souhaite le bonsoir.