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Page:Sand - Rose et Blanche ou la comédienne et la religieuse, Tome V, 1831.djvu/31

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trop fiere pour y rentrer couverte de mépris, que je ne mérite pas. D’ailleurs, la réclusion me dévorait et je sentais dans cette prison combien j’étais pauvre et délaicée ? D’ailleurs aussi, j’ai bien changé d’opinion sur mon encien état. Une personne du plus haut talent, une artiste célèbre, me l’a fait envisager sous son véritable point de vue et si je n’ai pas la vanité d’aspirer à la même gloire, j’espère du moins trouver une existence honorable et suportable, dans la même carière, grâce à sa protection. Je pars, je quiterai la France, si je puis, je dérobe désormais mon nom à la prévention défavorable qui pèse