Page:Sand - Rose et Blanche ou la comédienne et la religieuse, Tome V, 1831.djvu/34

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Horace. Il avait commencé à soupçonner dans la pauvre Rose une âme plus ardente qu’il ne l’avait cru jusque-là, et pourtant il ne savait encore s’il devait l’accuser d’ingratitude ou admirer l’élévation de son caractère. Lorsqu’il parlait d’elle avec sa sœur, celle-ci lui prouvait clairement que Rose était une fille sans principes, sage par froideur ou par sentiment romanesque, et mademoiselle Lenoir terminait le panégyrique en disant d’un air d’horreur : Et qu’est-elle maintenant ? Dieu le sait ! Mais lorsque Cazalès était seul et relisait cette lettre, il lui prenait des remords de n’avoir pas cherché à mieux connaître celle qui se montrait si jalouse de son estime.