Page:Sand - Rose et Blanche ou la comédienne et la religieuse, Tome V, 1831.djvu/44

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nité, si elle n’est amoureuse que du public qui l’applaudit, adieu l’illusion, ne la voyons jamais que sous la magie du fard et des quinquets.

— Bien dit ! s’écria un des jeunes gens en frappant de son bambou ses éperons avec un plaisir d’enfant, à bas les comédiennes à principes ! J’aime cent fois mieux les pirouettes de ma Clorine.

— Comme vous voudrez, reprit un jeune avocat, moi je déclare que vous ne connaissez pas mademoiselle Coronari, car vous en seriez amoureux.

— Vous l’êtes donc !

— Je le confesse, et ce qui est bien plus ridicule encore, je le suis sans