Page:Sand - Rose et Blanche ou la comédienne et la religieuse, Tome V, 1831.djvu/53

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

main, et la connaissance fut faite.

Grâce à Tony, qui prétendait que toutes les montres avançaient, on s’engagea dans un bois où, au bout d’un quart d’heure, le malicieux garçon réussit à les égarer, en prétendant leur servir de guide. Quand il fut bien décidé qu’on était perdu : Eh bien ! dit-il, tant pis, nous bivouaquerons ici, et si vous avez faim, messieurs, vous mangerez de l’herbe.

Cette impertinence n’irrita personne. Tout semblait permis à Tony, c’était l’enfant gâté de la société. Il sauta sur le gazon, passa ses doigts dans les boucles épaisses de ses cheveux noirs, essuya son front cou-