Page:Sand - Rose et Blanche ou la comédienne et la religieuse, Tome V, 1831.djvu/56

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Quel don Juan imberbe ! s’écria un autre. Eh bien ! moi, Tony, je ne suis pas mieux traité, et pourtant je me plains sans cesse, je suis amoureux tout de bon et humble jusqu’à l’excès. On n’en tient nul compte.

Ah ! c’est que peut-être vous faites la cour à une actrice comme vous la feriez à une héritière ; et vos grands airs jurent dans le sans-gêne de cette vie de coulisses. Pauvre Coronari ! que tous vos hommages doivent l’ennuyer ! que ne faites-vous comme moi ? que n’êtes-vous ses amis, ses camarades, ses compagnons de fête, et rien de plus ? Si cette fille n’est pas de nature amou-