Page:Sand - Rose et Blanche ou la comédienne et la religieuse, Tome V, 1831.djvu/65

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— Je ne le crois pas, répondit Horace avec quelque aigreur. Toutes ont la prétention d’aimer, très-peu en ont la faculté.

Tony tomba dans la rêverie, Horace était devenu triste aussi. Hâtons-nous un peu, dit-il, après un long silence ; nos compagnons nous attendent peut-être.

— Oh ! ils sont déjà arrivés, répondit Tony. Ils me croient en avant. J’étais le premier en effet à galoper ; mais j’ai pris un sentier dans le bois, et je vous ai rejoint à leur insu. J’étais bien aise de vous parler. Maintenant, marchons, si vous voulez ; le souper est prêt, sans doute.

— Où donc soupons-nous ?