Page:Sand - Rose et Blanche ou la comédienne et la religieuse, Tome V, 1831.djvu/81

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moi du bonheur, donne-moi ton existence, ta gloire, tes triomphes, ta vie, avec quel bonheur je lui sacrifierais tout !

Horace s’abandonnait de son côté au charme entraînant de la société de Rose. Maintenant il n’était plus retenu par toutes ces considérations sociales qui l’avaient jadis empêché de la connaître et de l’apprécier. Jeune, riche et libre comme elle, il ne froissait personne, il n’exposait aucune réputation ; il ne contrariait aucun préjugé en consacrant tous ses instans à son aimable et généreuse amie. Mais Horace avait l’âme trop grande pour accepter un sacrifice qu’il n’eût pas récompensé d’un