Page:Sand - Rose et Blanche ou la comédienne et la religieuse, Tome V, 1831.djvu/85

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gner sur lui. Elle n’en avait jamais abusé, et maintenant, pour lui prouver qu’elle en abusait, il fallait se trahir, nommer Rose, avouer qu’il n’avait plus de bonheur qu’auprès d’elle, et que la vie de famille où il s’était montré jusque-là si religieusement aimable, si rigoureusement soumis, ne lui offrait plus qu’impatience et dégoût.

Horace ne manquait pas de caractère ; mais de quel droit blesser et affliger des parens si tendres, une sœur si affectueuse et si douce, des connaissances si respectables et si bienveillantes ! Tous ces gens-là étaient-ils coupables de l’aimer, de l’enlacer dans leurs caresses, de l’en-