Page:Sand - Rose et Blanche ou la comédienne et la religieuse, Tome V, 1831.djvu/89

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plus de ne pas devenir la belle-sœur d’une comédienne excommuniée.

De son côté, Rose était trop fière pour lutter ouvertement contre cet ascendant légitime. Dans les premiers jours, elle ne comprit pas ce qui se tramait contre elle, et s’affligea de la rareté de son ami, sans en être effrayée.

En apprenant l’arrivée de mademoiselle Cazalès, l’effroi de la famille, et la ligue défensive qui s’était formée contre ses prétendues intrigues ambitieuses, au lieu de s’en affliger, elle en tressaillit de joie. Les terreurs de mademoiselle Cazalès lui apprenaient ce qu’elle ignorait, l’amour et le dévoûment