Page:Sand - Souvenirs de 1848.djvu/159

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En pensant à tout cela, moi qui n’y peux rien, je me suis mise à pleurer bien amèrement, et j’aurais pleuré toute la journée, si je n’avais pas été forcée de faire semblant de rire, en voyant nos enfants se réveiller.

Adieu, mon cher et bien-aimé mari. Écris-moi souvent et ne pense pas aux ports de lettres. Les tiennes me sont plus nécessaires, crois-moi, que le pain que je mange. Tes enfants parlent de toi toute la journée, et mes parents t’envoient leurs honnêtetés et leur bénédiction.

Ta femme qui t’aime,

GABRIELLE G***.