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V

PRÉFACE DES
CONTES POUR LES JOURS DE PLUIE


PAR
ÉDOUARD PLOUVIER


Voici une série de Contes charmants qui amusent et qui attendrissent. Ils sont d’un talent jeune par le cœur, mûr par la réflexion. Ils sont d’un goût romantique, ils ne sont point d’un esprit satanique.

C’est quelque chose, c’est même beaucoup que de n’être pas satanique. La jeune école moderne, formée à celle qui fit une révolution dans les lettres, il y a déjà vingt-cinq à trente ans, a pris volontiers les défauts plus que les qualités des chefs de cette école. C’était dans l’ordre éternel des choses et des choses d’art en particulier. Le côté désolé du romantisme s’était montré excessif, et c’est même par là que le