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XIX

AU PAYS DE L’ASTRÉE
PAR
MARIO PROTH


Voici, d’une personne que nous aimons, un très bon livre qui nous fait grand plaisir. Jusqu’ici, l’auteur avait montré plus de talent dans le détail que dans l’ensemble ; à présent tout y est. Nous n’avons plus qu’un reproche à lui faire, et encore n’est-ce point une critique à l’écrivain, c’est une remontrance amicale adressée à l’homme : nous trouvons dans sa plaisanterie contre les noms et les choses d’hier et d’aujourd’hui une certaine âcreté qui ne nous semble pas assez philosophique pour un esprit de cette portée. Quand on voit les grandes choses de haut, il n’est pas permis de se battre avec les petites, c’est trop descendre à leur niveau. On risque, d’ailleurs, à ce tra-