« Si je me suis trompé, dit-il, je prends l’engagement de venir ici me mettre aux genoux de X… et lui demander publiquement pardon de mon erreur. »
Deux jours après, le voleur était démasqué et honteusement chassé de tous les clubs.
Lucien de la Hodde était un espion de Louis-Philippe.
Le 23 février il conduisait Étienne Arago chez un marchand de vin de la rue Saint-Jacques-la-Boucherie ; en présence de deux ou trois personnes, il disait : « Voici le citoyen Arago, vous le reconnaissez, n’est-ce pas ? Nous venons faire des barricades, il faut en faire une ici. » L’endroit était peu convenable pour disposer une barricade ; cependant La Hodde insistait toujours, de manière qu’on sût bien qu’Arago venait pour faire des barricades. Celui-ci ne se doutait de rien et était au contraire touché de l’ardeur de son ami.
Lucien de la Hodde, après la victoire, était de service à la Préfecture de police avec Caussidière ; il demandait toujours une mission pour aller garder les archives.