d’un terrible bon sens ! (Haut.) Mais de quoi diable viens-tu me parler ? Je ne veux point me marier.
Oh ! mariez-vous si bon vous semble ! Moi, je me respecterai et je servirai votre femme, quand elle serait le diable en cotillon.
Scène II
Ah ! mes amis, vous voilà prêts ? C’est bien. Brécourt en costume de Pancrace, Duparc en Marphorius… Voilà de très-beaux docteurs et qui joueront bien !
Sois tranquille : nous savons tous nos rôles, et la pièce nous plaît. C’est court, mais c’est gai, et les caractères sont aussi bien dessinés qu’ils le seraient dans un grand ouvrage.
Eh ! c’est là le défaut selon moi ! On commence à s’intéresser aux personnages au beau moment que la pièce finit.
Que veux-tu, mon ami ! Faire une pièce, la distribuer, la monter, la répéter et la jouer en quarante-huit heures ! avec un ballet, encore !
Oui, la pièce n’est que le prétexte du ballet, et le ballet un prétexte à l’envie qu’a le roi d’y danser.
Oh ! le roi n’est point du tout raisonnable. Demander à monsieur quatre pièces nouvelles en quinze jours !
Le roi savait que Tartufe était prêt ; et, quant à la Princesse d’Élide, il a permis que je me fisse aider.