Non, jamais, ma marraine ; mais vous consentirez, vous deviendrez raisonnable.
Et puis vous l’aimez tant, vous ne voudriez pas la priver de moi !
Taisez-vous ! vous n’êtes bon qu’à occuper chez elle la place de bouffon !… Monsieur le docteur, pouvez-vous… !
Protégez-nous, monsieur le docteur !
Ah ! que vous me rompez la tête avec vos amours ! Silence, tous !
Silence !
Chut !
Chut !
Eh bien, je suis le maître ici, je suis le juge !
Oui, vous l’êtes !
J’ordonne que vous vous taisiez. (À Marinette.) Et vous, que vous laissiez cette fille libre de choisir à son gré. Seulement, vous prendrez tous le temps de réfléchir, et le mariage sera différé d’un mois.
Bien jugé !…
Oui, le temps n’y fait rien, va ! je ne changerai mie.
Et moi, j’espère que si ! (Le docteur la regarde d’un air grondeur.) Je me range au délai ; mais, pour ma peine, monsieur le