Oui ! vous devinez bien et vous pensez plus juste que vous n’en avez l’air. Et il en résulte ?
Que je dois vous imiter en tout : ne pas avoir une idée, une volonté que vous n’approuviez, et avoir toujours votre exemple devant les yeux.
Ne perdez jamais cela de vue, et, à présent, si vous avez quelque affaire dans la maison, allez, je ne vous retiens pas.
Je vais voir si Sophie…
Vous ne vous déshabituerez pas de cette familiarité avec mademoiselle ?
Ah !… Et vous, mon papa, vous ne vous habituerez jamais à l’appeler madame ! Allons ! je vais voir si ma jeune maîtresse (à part, en remettant sa chaise à gauche), ma bonne amie (haut), n’a pas besoin de moi. Voulez-vous m’embrasser, mon père ?
Mérites-tu que je t’embrasse, là, du fond du cœur ?
Oui.
Bien sûr ?
Oh ! bien sûr !
Scène II
Oui, c’est bien sûr. C’est une bonne âme, incapable de