Et vous, vous en êtes sûr. Vous voyez bien les soins qu’elle a pour vous ?
Je ne dis pas ! La pauvre enfant !… Mais elle n’a rien !
Mon père y pourvoira.
Mais votre frère…
Mon frère entendra raison. Je m’en change. C’est un peu d’amour-propre, voilà tout.
Ah ! de l’amour-propre, il en a sa bonne part, lui aussi ! Le père écrase les gens d’une façon… Le fils les écraserait volontiers de l’autre… Dites donc, le voilà qui vient : est-ce que vous songez à lui parler de ça ?
Certainement ! et tout de suite.
Alors, je vous laisse ! (À part, en s’en allant par le hangar, tandis que Pierre entre par la porte, au fond de la cour.) Hum ! il a l’air bien soucieux !
Scène II
Elle n’est pas ici, Pierre !
Qui, elle ? Je me soucie bien d’elle ! C’est mon père que je cherchais.
Notre père est aux vignes, puisque, pour surcroît d’embar-