Page:Sand - Theatre complet 4.djvu/112

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DUBUISSON.

Oui ! oui !… Pourquoi donc pas ?… Je ne vous dis pas adieu, mais au revoir.

Il lui tend la main.
HENRI.

Au revoir ?… vous croyez ?…

DUBUISSON.

Oui ! oui !… je vous en réponds. Vous y penserez.

Il sort.




Scène III


HENRI, seul.

Ainsi le docteur me sauve et Françoise m’oublie !… Que n’ai-je conservé ma fortune ! j’eusse été heureux avec cette femme dévouée ; elle m’eût choyé, gâté : des soins délicats avec une intelligence d’élite, j’eusse été fier de cette femme-là… Mais, avec la pauvreté, tout devient odieux, impossible, je le sais maintenant : trois mois d’expédients, d’inquiétudes et d’humiliantes privations viennent de me l’apprendre. Ah ! c’en est assez ! (s’arrêtant en face de la fenêtre.) Le beau temps !… le doux soleil d’automne !… Le bois de Boulogne doit être délicieux aujourd’hui, avec une bonne voiture, bien légère, ou sur un beau cheval… Ah ! le docteur, et Françoise avec lui !…




Scène IV


FRANÇOISE, LE DOCTEUR, HENRI.


LE DOCTEUR.

Eh bien, te voilà donc ?…

HENRI.

Mon ami ! Françoise ! je n’espérais pas vous revoir !… Vous me pardonnez donc tous les deux… ?