Mais pourquoi voulez-vous donc que tout amour soit coupable, enfin ?…
Alors, tu avoues un sentiment sérieux pour… ?
Eh bien, pourquoi pas ? (Faisant des signes à son fils.) C’est ça, question de sentiment ! (À Marguerite.) Secret de cœur !
Il vous l’a confié ?
Peut-être.
Dites-moi qu’il vous l’a confié, et je ne m’en tourmente plus.
Eh bien, admettez qu’il me l’a confié.
Sans votre parole, je ne peux pas admettre l’impossible.
Pourquoi serait-ce l’impossible ?
Parce que tu ne peux pas avouer un sentiment sérieux pour…
Pour qui ? Voyons, tu ne sais pas seulement pour qui !
Pour une fille qui a la lâcheté d’accepter les bienfaits de M. de Luny.
Madame !
À qui parles-tu ?
Ma mère ! vous avez la rudesse de l’autorité, j’aurai celle de la franchise. J’aime Anna ! je l’aime avec passion ! vous