avez voulu me donner une leçon ! En présence de mon fils, c’est un peu dur ! Je m’en vas.
Oui ! va te reposer ; il n’y a pas là de leçon, et tu as tort de désavouer tes paroles, puisque c’est moi qui me charge de convaincre Cyprien… Tu veux garder sa tendresse et sa confiance, c’est ton droit ! moi, j’accepte la lutte et les reproches.
Marguerite, ce n’est pas là ce que je veux ! tu me crois trop égoïste aussi !
Nullement ; va te reposer, te dis-je !
Je vas prendre quelque chose ; il est quatre heures, et je n’ai pas dîné, moi, au milieu de tout ça !
Ton repas t’attend, je l’ai fait servir…
Elle n’oublie rien !
Scène III
Ainsi… ?
Ainsi… ?
Mon Dieu ! pourquoi disiez-vous tout cela à mon père ? Vous semblez abjurer le préjugé de la naissance, condamner la chimère de l’ambition, et vous dites non ! toujours non !
Je dis non à des espérances frivoles que tu veux conserver pour le malheur d’une pauvre fille.