Page:Sand - Theatre complet 4.djvu/418

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DIANE.

Exquis, je l’aime !

LE DUC.

Ah ! vous l’aimez ?

DIANE.

C’est mon idée.

DUNIÈRES.

Que dit-elle donc ? à quoi songe-t-elle ?

DIANE, passant près de la marquise.

Ah ! vous savez, les petites filles, ça a toute sorte de papillons dans la cervelle ! (Gravement.) Mais il ne s’agit pas de papillons ! (Au duc.) Je veux causer avec vous.

DUNIÈRES.

Allons, bon ! voilà autre chose !

DIANE, au duc.

Et avec vous seul ; c’est très-amusant, le tête-à-tête.

DUNIÈRES, passant près de Diane.

Avec le duc ? Ah ! mais non.

LE DUC.

Eh bien, qu’est-ce que ça vous fait ? mon frère ou moi, n’est-ce pas la même chose ?

DUNIÈRES.

Ce n’est pas du tout la même chose.

DIANE, au duc.

Papa Dunières a raison. Je veux causer avec vous, et je ne veux pas qu’on entende.

LA MARQUISE, à Dunières.

Eh bien, mon ami, allons-nous-en !

DUNIÈRES.

Mais non ! mais non !

DIANE.

Mais on n’est pas forcé de s’en aller. (À Dunières.) Vous n’écouterez pas ?

DUNIÈRES.

Si fait !