« Vous pouvez retenir l’amant qui… » Oh ! le misérable ! il vous insulte !
Qu’importe ! lisez toujours…
Non !
Je le veux !… lisez !…
« Vous pouvez retenir l’amant qui vous trahit pour certaine héritière. J’ai une lettre fort curieuse de cette demoiselle, une lettre d’amour à un jeune cousin, qui peut vous servir à rompre le mariage projeté. Faites-moi un signe, et je vous donnerai le moyen de vous venger. »
Cette proposition-là est vraiment flatteuse !
Et cet homme-là est infâme !
N’importe ! il faut ravoir la lettre de Cléonice.
Pour quoi faire ?
Pour la brûler ! Autrement, il perdra cette jeune fille et me fera passer pour sa complice.
Et pourtant, si cette jeune fille est souillée d’une faute… mon devoir, à moi, est peut-être d’avertir Henri…
Non, Cléonice est pure, c’est une enfant. Voyez le duc tout de suite, monsieur la Hyonnais. Demandez-lui cette preuve… de ma part… sans vous expliquer sur mes intentions.
Quoi ! sans l’accabler de votre mépris et du mien ?